Robyn is the CEO & Founder of HER. Find her on Twitter.
Avr 26, 2023
Joyeux mois des fiertés à toutes les lesbiennes transgenres et non binaires !
Le mois des fiertés a lieu en Juin. Cette année, nous reprenons le terme « lesbienne » des griffes des TERF et des extrémistes qui ont tenté de s’en emparer pour alimenter leur transphobie et leur haine.
Les TERF, ou « féministes » radicales trans-exclusives, nourrissent certaines des croyances les plus tordues et les plus erronées sur le féminisme et sur ce qu’être lesbienne peut ou ne peut pas impliquer. Ils / elles insistent sur le fait que seules celles assignées femmes à la naissance peuvent être lesbiennes.
Ces groupes radicaux font beaucoup de grabuge sur Twitter, Giggles, AfterEllen et pratiquement sur toutes les plateformes qui négligent de faire une vérification de base avant de les embaucher.
Leur mentalité nocive et transphobe nie les expériences et les identités de notre communauté trans et non conforme au genre, favorise leur marginalisation, et contribue à la discrimination et à la violence.
Outre le fait d’être des clowns tristes et haineux qui propagent beaucoup de désinformation, les TERF représentent également une véritable menace pour la communauté LGBTQIA+. Et cela ne passera pas ici.
La véritable libération homosexuelle est inclusive. Elle reconnaît qu’une attaque contre un membre ou un groupe au sein de notre communauté est une attaque contre nous tous. Il s’agit de valoriser les voix et les histoires de ceux qui vivent à l’intersection de plusieurs identités marginalisées, avec l’amour et l’acceptation comme moteur.
Voyons donc comment nous en sommes arrivés là et ce que nous pouvons faire pour honorer les lesbiennes transgenres et non conformes au genre lors du mois des fiertés et dans notre vie quotidienne.
Le terme « lesbienne » a une histoire complexe. Et il n’a pas toujours été un terme de fierté pour les femmes queer et les personnes non binaires.
Au début du XXe siècle, « lesbienne » était utilisé comme une insulte blessante pour stigmatiser et pathologiser l’attirance saphique. Ce n’est que lorsque les mouvements de libération LGBTQIA+ ont commencé à gagner du terrain au milieu du XXe siècle que les choses ont commencé à changer.
Des activistes Queer, des groupes radicaux tels que la « Lavender Menace » et les émeutes de Stonewall en 1969 ont aidé notre communauté à récupérer le terme « lesbienne » en tant qu’identité puissante et émancipatrice.
Depuis lors, de nombreuses femmes Queer, y compris des personnes transgenres et non-binaires, ont adopté le terme « lesbienne » pour exprimer leur sexualité.
Alors, après tout le travail incroyable que les activistes Queer et trans ont accompli pour faire du terme « lesbienne » une expression associée à la positivité, comment en sommes-nous arrivés où nous nous trouvons aujourd’hui ? Où les femmes transgenres et les personnes non-binaires se sentent exclues par certains membres de leur propre communauté ? Comment en est-on arrivé là ?
Premièrement, il est évident que certaines personnes sont des transphobes pleines de haine, qui se saisiront de tout sujet controversé dans l’espoir de devenir célèbres. Toutefois, il convient également de noter que certains aspects de ce changement sont plus complexes.
D’une part, l’essor du mouvement féministe lesbien radical s’est produit en parallèle d’un mouvement critique du genre aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le mouvement critique du genre n’était pas uniquement un mouvement purement Queer. Il se présente comme un mouvement « féministe », agrippant son collier de perles commun et cherchant à nous faire croire que les femmes et les enfants ont besoin d’être protégés contre de grands hommes effrayants qui entrent dans les toilettes.
Ainsi, vous avez maintenant des personnes comme J.K. Rowling elle-même, qui est devenue le visage d’un mouvement haineux et particulièrement bruyant. Mais pire encore, nous voyons des détracteurs LGBTQ répéter les arguments anti-trans dans l’espoir de devenir viraux sur l’Île des TERF. Vous pouvez voir, sur l’Île des TERF, des lesbiennes sans importance et dépassées, désespérées de rejoindre les rangs de Candace Owens, où des has been minoritaires qui veulent obtenir des contrats d’édition encore plus juteux en mentant et en amplifiant des récits désespérés et nuisibles qui leur rapportent des clics.
Mais les lesbiennes ne sont pas effacées par les personnes trans. Et personne n’ayant un peu de bon sens ou d’amour dans son cœur ne croit les TERF lorsqu’elles crient au loup. En fait, détruire la communauté plutôt que de renforcer ses intersections représente le plus grand risque pour l’identité lesbienne actuellement.
Il est déchirant de penser à un monde où, après tous nos progrès, le mot « lesbienne » est utilisé comme une arme d’exclusion.
Les millennials et la génération Z ignirent de plus en plus l’étiquette « lesbienne » en raison de son association croissante avec des opinions anti-trans. Ils préfèrent plutôt s’identifier comme « gay » et « queer ».
Selon l’enquête Gallup de 2022, 7,2% des adultes américains s’identifient comme LGBTQIA+, et ce sont les membres de la génération Z qui alimentent le plus ces chiffres, puisque 19,7% faisant partie de ce pourcentage.
Je crois sincèrement que de plus en plus de jeunes osent s’affirmer en dehors de la binarité des genres grâce aux efforts déployés pour l’acceptation de toutes les personnes et de toutes les identités différentes.
Bien qu’il soit beau et émouvant de constater à quel point nous avons parcouru un long chemin dans de nombreux domaines au cours des trente dernières années, notre travail est loin d’être terminé. Nous devons nous tenir ensemble, nous unir contre les TERF, les fascistes et les bigots qui entravent la possibilité de construire un avenir plus inclusif.
L’avenir des lesbiennes est trans. Il est non-binaire. Il est inclusif. Si cela vous menace, si un avenir inclusif et intersectionnel vous menace, alors s’il vous plaît, à ce stade, ramenez-le simplement sur l’île des TERF et lamentez-vous sur vos ego fragiles là-bas.
Cela m’amène à…
Les TERF déchirent notre drapeau arc-en-ciel.
Bien sûr, les tensions au sein de notre communauté existent, mais les TERF les ont poussées à un niveau de toxicité totalement nouveau, en ciblant ouvertement, harcelant, discriminant et dévoilant les informations personnelles de nos frères et sœurs trans et non-binaires. Elles font en réalité le sale boulot pour les conservateurs et les misogynes. Et elles en sont fières ? Sérieusement ?
En travaillant ensemble pour se réapproprier le terme « lesbienne » et en mettant en valeur les voix et les expériences des lesbiennes trans et non-conformistes en termes de genre, nous pouvons et nous allons supprimer la connotation transphobe que le mot a conservé et le transformer en quelque chose de puissant.
Nous devons nous rassembler plus que jamais.
J’ai créé HER parce que je voulais une application de rencontres conçue pour les personnes queer, par des personnes queer. Depuis le premier jour, notre mission a été de créer un refuge sûr, inclusif et intersectionnel où les femmes Queer, les personnes non-binaires et trans peuvent s’épanouir.
Il est essentiel que chaque femme Queer et chaque personne non-binaire sur HER se sente maîtresse de son espace. Et nous n’atteindrons jamais cet objectif si nous permettons la moindre forme de discrimination.
Nous n’avons jamais hésité à évoluer avec notre époque, et cela ne changera jamais.
Il n’y a absolument pas de place sur HER pour les TERF, les transphobes ou les bigots. Est-ce que cela me dérange si cela froisse quelques individus ? Non, car l’amour et l’acceptation triompheront toujours de la discrimination et de la haine.
Je lance un défi aux autres entreprises pour qu’elles se lèvent aujourd’hui, et chaque jour, en solidarité avec nos frères et sœurs trans et non-binaires. Il ne s’agit pas seulement de sortir le mot « lesbienne » de l’ombre, mais de se faire les défenseurs féroces et inconditionnels de ce qui est juste.
C’est le devoir de chacun de semer les graines d’un avenir plus intersectionnel. Aucune voix n’est trop petite, et aucune plateforme n’est trop grande.
Nous ne pouvons pas nous permettre l’indifférence en période d’injustice.
Nous devons tous affirmer notre soutien aux lesbiennes trans et non-binaires.
Nous devons tous nous informer davantage et faire le travail nécessaire.
Nous devons tous dénoncer les TERF qui mettent en danger notre communauté.
Nous devons toutes et tous nous donner pour mission de veiller à ce que les personnes trans et non-binaires se sentent en sécurité pour être exactement qui elles sont.
FLINTA, tu peux être qui tu veux !
Si tu es une lesbienne trans ou non-binaire, sache que ton identité est valide, et que tu es chéri(e) et soutenu(e) par ta communauté.
Je suis vraiment désolée que les TERF et autres intimidateurs aient terni une identité dans laquelle tu devrais te sentir en sécurité et fier(e).
À nos alliés, rappelez-vous qu’il y a un côté juste et un côté erroné de l’histoire. Le monde change, et il continuera de changer – espérons-le, pour le mieux. Alors, montez à bord !
Les TERF, ou « féministes” radicales trans-exclusives, ont exclu les personnes trans et non-binaires de la communauté avec leur croyance infondée que les femmes trans « effacent » les femmes cis. Elles ont répandu une rhétorique transphobe sous prétexte de « féminisme », en simplifiant de manière excessive la condition féminine à une seule expérience. Bien que cela ne soit pas nouveau, cela ne doit pas durer éternellement.
En ce mois des fiertés, assurons-nous que toutes les lesbiennes soient vues, célébrées et acceptées, quel que soit leur genre.
Il n’existe pas de « vraie lesbienne ». Mais être une personne vraiment mauvaise ? Eh bien, ça c’est possible.
Rejoignez-nous pour honorer aujourd’hui et toujours les lesbiennes trans et non-binaires.
Robyn is the CEO & Founder of HER. Find her on Twitter.